Un Dieu, une Foi, une Humanité

Nous sommes bahá'ís. Les bahá'ís croient en l'unité de Dieu. Toutes les grandes religions émanent de lui et constituent les différentes étapes d'un même plan divin. Il n'existe en réalité qu'une seule religion, la religion de Dieu qui évolue d'époque en époque, à travers des révélations successives. Chaque messager divin, Abraham, Moïse, Bouddha, Krishna, Zoroastre, Le Christ, Mahomet, délivre un message qui est le même dans son essence, mais qui est adapté à la capacité de compréhension des hommes de l'époque, et aux nécessités de celle-ci. Bahá'u'lláh (1817/1892) est, pour les bahá'ís, le plus récents des messagers de Dieu. En cela, il y a unité des Prophètes.
De même, les bahá'ís croient en l'unité dans la diversité de l'humanité. "La Terre n'est qu'un seul pays est tous les hommes en sont les citoyens."

Au cœur du message de Bahá'u'lláh, il y a la conviction que l'humanité ne forme qu'une seule race et que le moment est venu pour elle de s'unir en une société mondiale.

Quelques principes

  • Unité du genre humain
  • Unité fondamentale de toutes les grandes religions
  • Harmonie et accord entre la science et la religion
  • Egalité des droits sociaux de l'homme, de la femme et de l'enfant
  • Abandon des superstitions, des préjugés et des discriminations
  • Abolition des extrêmes dans la pauvreté et dans la richesse
  • Recherche personnelle et indépendante de la vérité
  • Etablissement de la paix mondiale

Bahá'u'lláh

Bahá'u'lláh, dont le nom signifie en arabe "La Gloire de Dieu" est né le 12 novembre 1817 à Téhéran. Fils d'un ministre aisé, Bahá'u'lláh refusa la carrière ministérielle qui lui était ouverte et préféra consacrer son énergie à diverses actions humanitaires qui lui valurent le nom de "Père des pauvres". Cette existence privilégiée prit rapidement fin après 1844, lorsque Bahá'u'lláh devint l'un des chefs de file du mouvement bábí.

Précurseur de la foi bahá'íe, le mouvement bábí balaya l'Iran comme un ouragan et par ses principes proressistes et modernes déclencha de violentes persécutions de la part des autorités religieuses. Après l'exécution de son fondateur, le Báb, Bahá'u'lláh fut arrêté et emmené à Téhéran, pieds et cou enchaînés. Des membres influents de la cour et du clergé réclamèrent la peine de mort. Mais Bahá'u'lláh, que sa réputation personnelle, la position sociale de sa famille et les protestations d'ambassades occidentales protégeaient, y échappa.

On le jeta en prison. Mais son cachot devint le lieu d'une nouvelle révélation. "Je n'étais qu'un homme comme les autres, endormi sur ma couche, lorsque le souffle du Tout-Glorieux est passé sur moi et m'a donné la connaissance de tout ce qui est..." "Cela ne vient pas de moi mais de Celui qui est Tout-Puissant et omniscient. Et Il m'a enjoint d'élever la voix entre le Ciel et la Terre..."

Après avoir été libéré, Bahá'u'lláh fut banni de son pays natal. Commencèrent alors pour lui quarante années d'exil, d'emprisonnement et de persécution.

En 1856, à la demande des bábís exilés, Bahá'u'lláh retourna à Bagdád. Sous sa direction, la communauté bábíe grandit et la réputation de Bahá'u'lláh en tant que chef spirituel se répandit à travers la ville. Craignant que ce succès ne réveille en Perse l'enthousiasme populaire pour le mouvement, le gouvernement du sháh réussit à convaincre les autorités ottomanes de l'envoyer à nouveau en exil. En avril 1863, avant de quitter Bagdád, Bahá'u'lláh et ses compagnons campèrent dans un jardin sur les bords du Tigre du 22 avril au 3 mai. Aux bábís qui l'entouraient, Bahá'u'lláh déclara alors qu'il était le Promis annoncé par le Báb et avant lui par toutes les Écritures saintes du monde.

Sous l'emprise des intrigues continuelles des ennemis de Bahá'u'lláh, le gouvernement turc où il était alors décida d'envoyer les exilés à Saint-Jean-d'Acre, ville pénitentiaire située en Palestine ottomane. Cette ville reculée était à l'époque l'ultime destination des plus grands malfaiteurs, des bandits de grand chemin et des opposants politiques.

C'est en ce lieu que Bahá'u'lláh arriva avec sa famille le 31 août 1868, pour la dernière étape d'un long exil. Il devait passer à Saint-Jean-d'Acre et dans ses environs le reste de sa vie, soit encore 24 ans.

Avec le temps, l'esprit des enseignements de Bahá'u'lláh triompha du sectarisme et de l'indifférence. Plusieurs gouverneurs de la ville et membres du clergé, après avoir examiné le contenu de cette Foi, en étaient même devenus de fervents admirateurs. Tout comme à Bagdád et à Andrinople, la personnalité de Bahá'u'lláh avait peu à peu forcé le respect et l'admiration

Une foi jeune et présente partout dans le monde

Dans le nord de la France, les bahá'ís sont une trentaine de personnes venant d'Iran, d'Inde, du Maroc, d'Algérie, de Mauritanie, du Gabon, de Nouvelle- Calédonie, du Congo, de départements d'outre-mer et de France métropolitaine. Ils sont, principalement dans la métropole lilloise mais également présents dans le reste du département du Nord, du Pas de Calais et de la Picardie. Dans le monde, ce sont 7 millions et demi de croyants (Encyclopédie Britannica) appartenant à plus de 2100 groupes ethniques de par le monde, et répartis dans plus de 190 pays et 46 territoires dépendants ce qui en fait la seconde religion géographiquement la plus répandue après le Christianisme.

La Communauté Internationale bahá'íe, depuis 1948, est reconnue par l'ONU comme organisation internationale non gouvernementale (ONG). Depuis 1970, elle est dotée d'un statut consultatif auprès du Conseil Economique et Social (ECOSOC) et du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF). Elle entretient aussi des relations de travail avec l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), est associée au Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), collabore aux projets du Fonds des Nations Unies pour la Condition Féminine (UNIFEM) et participe aux travaux du World Wide Fund (WWF).

pour aller plus loin

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Mausolée du Báb à Haïfa

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Mausolée du Báb à Haïfa

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 Etre bahá'í signifie simplement aimer tout le monde, aimer l'humanité et s'efforcer de la servir; travailler pour la paix et la fraternité universelles."

(Abdu'l-Bahá)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Temple baha'i à New Delhi en Inde